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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 13:25

JODI, LE BROL
Le blog de Jodi ("Jodi le blog") est devenu, depuis janvier 2011, une lettre d'information: Jodi le brol*
Lettre d'information
Didier de Lannoy
2011


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 alias Paulo Carter
Paul Van Ackere

nous raconte la dernière et très longue journée de travail d'Hélène Lambin
, épicière...
à Limal (ou ailleurs), rue de Grimohaye
  (ou ailleurs)...

 

Qu'est devenu le petit Roger ?

 

 Je
- Pour saluer l’entrée dans la période des vacances, disti ! Et je suis solidaire des retraité(e)s de l'Administration publique qui (enccoooooooore !) prennent des vacances...
diffuse



ddl
alias VbD 
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« …. des lambeaux de souvenirs mal cousus entre eux… »

Olivier Rolin in « Bakou derniers jours »

 

Qu’est devenu le petit Roger ?

 

Hélène Lambin avait décidé de fermer l’épicerie qu’elle tenait depuis quinze ans. Elle avait un peu plus de soixante-quinze ans. «  Demain, c’est mon dernier jour ! », avait-elle dit à une voisine. « J’ouvrirai à huit heures comme d’habitude, mais à dix-neuf heures je fermerai la porte et j’y mettrai l’affiche que voici… ». Elle avait montré un bout de carton sur lequel était écrit au feutre rouge.


FERME POUR CAUSE DE CESSATION D’AFFAIRES

POUR REPRISE S’ADRESSER A LA PROPRIETAIRE

TEL. 047 09.08.405.

 

La voisine, une dame encore plus âgée qu’elle, avait hoché la tête et avait répondu quelque chose comme : « Il faut bien s’arrêter un jour… ».
Hélène Lambin accrocha sa canne et posa les deux mains sur le bord du comptoir. Avec son pied gauche, elle fit glisser la chaise sur laquelle elle désirait s’asseoir. La chaise glissa lentement et arriva à la place qui lui permettrait d’atteindre les principaux objets dont elle aurait besoin durant la matinée : à droite le tiroir-caisse, à gauche la balance, les ciseaux et sa réserve de sachets. Les rares clients qui venaient encore chez elle savaient qu’ils devaient se servir eux-mêmes dans les rayons, car elle était pratiquement impotente. Elle avait beaucoup réfléchi à l’attitude qu’elle adopterait à l’égard de ses anciens clients. Ceux qu’elle n’avait jamais revus et ceux qui, depuis l’ouverture de la première grande surface, étaient encore venus acheter les mille et une choses qu’on oublie lorsqu’on fait ses courses une fois par semaine. En fin de compte, elle avait décidé de n’adopter aucune attitude bien spéciale. Elle verrait bien au fur et à mesure qu’ils arriveraient. Les gens du village allaient sûrement défiler, car la voisine à qui elle avait confié sa décision était une sacrée commère. Ils devraient forcément revenir pour acheter une bricole ou deux, histoire de revoir une dernière fois le magasin devant lequel quand ils étaient gosses ils avaient rêvé, où ils avaient chapardé et s’étaient si longtemps approvisionnés avant la construction des grands magasins qui avaient poussé comme des champignons ces dernières années. Aujourd’hui avait lieu la « mega ouverture » d’un nouveau hyper-super-marché qui, d’après l’abondante littérature parvenues dans toutes les boîtes aux lettres de la région, «  allait dépasser tout ce que les citoyens de toutes les générations avaient pu bien rêver un jour !  Avec cet Hyper-Géant-Marché, la Région entrait enfin dans l’ère de la Modernité et du Respect de l’ Environnement…etc ».
Un client entra. C’était un homme encore jeune, habillé d’un blouson de cuir qui flottait sur son corps décharné. Il se dirigea directement vers le comptoir et aboya en montrant un revolver.
- Ton fric et vite !

Les yeux de l’homme étaient révulsés. Ses mains tremblaient. Un drogué, sans doute, se dit Hélène Lambin. Elle ne bougea pas.
- Ton fric, dépêche-toi, répéta l’homme
.
Il se pencha, pointa son arme en direction de la poitrine de l’épicière, puis l’avança contre sa gorge et ouvrit le tiroir-caisse. Celui-ci ne contenait que deux rouleaux de pièces de monnaie. Il les empocha.
- Où se trouvent les billets , demanda-t-il ?
Hélène Lambin se pencha en arrière pour ne plus sentir le froid du canon du revolver. Mais le revolver la suivit.
- Voyons, Monsieur, c’est le début de la journée. Je n’ai pas d’argent, parvint-elle à murmurer.

Les mains de l’homme tremblaient de plus en plus. Sans arrêt, il avalait sa salive et son front était couvert de sueur. C’est certainement un drogué, se dit Hélène Lambin. Il ne s’en ira pas, si je ne lui refile pas un billet ou deux. Elle se pencha et tendit la main vers sa canne. L’homme vit comme une crosse argentée. Instinctivement, il tira. Hélène Lambin sentit comme si une piqure de guêpe lui traversait le corps et tomba lourdement de sa chaise. L’homme bondit derrière le comptoir et se mit à ouvrir toutes les boîtes de fer qui s’y trouvaient alignées. Elles ne contenaient que des pois secs et des haricots. Il se pencha vers l’épicière et hurla :
- Je t’ai demandé ton fric !

La vieille dame tourna la tête. Un flot de sang poisseux traversa un côté de sa robe.

Hélène Lambin dut avoir perdu connaissance durant quelques minutes ou quelques secondes. Elle se réveilla en entendant la porte se refermer avec fracas. L’homme avait disparu. Le dingue avait arraché les étagères. Plusieurs bouteilles s’étaient brisées exprimant progressivement une odeur de plus en plus forte de vinaigre, de vin et de white spirit. A nouveau la violence, songea-t-elle. Et dire que des gens peuvent passer leur vie sans entendre un seul coup de feu ! Au cours de ma chute, ma prothèse a dû se disloquer et me voilà étendue pour l’éternité… Ai-je fort saigné ? Je n’en ai pas l’impression. Ce devait être une arme de tout petit calibre que ce voyou a utilisé. Sinon, à l’heure qu’il est j’aurais déjà rejoint mes fantômes Joë et les autres. Joë, d’abord, ce ne fut qu’une passade pour faire envie ( bisquer) les collègues. Mais le sentiment a évolué. Au bout de quelques semaines, je ne pouvais plus me passer de lui. J’envisageais même le mariage. Et puis la guerre est arrivée ; pas la seconde mais la troisième, celle de Corée. Il s’est engagé pour participer au « pont aérien » Honolulu – Séoul. Pour le suivre, je me suis engagée dans le corps des infirmières canadiennes. Nous nous somme revus quelques fois. Et puis, il a repris ses transports de fret sur les lignes intérieures de ce qu’on appelait à l’époque le Congo belge. Il aimait l’argent qu’il dépensait sur les champs de courses. Certains hommes aiment le pouvoir, d’autres sont de véritables bêtes de sexe et pour d’autres, c’est l’argent, l’argent, toujours l’argent. Il appartenait à cette dernière catégorie. Et s’il était joueur, ce n’était pas pour museler l’angoisse d’un métier de fou si bien décrit par Antoine de Saint-Exupéry. Certes, en ce temps-là le trafic aérien ne comportait plus les risques du temps de Mermoz, mais sur les pistes d’Afrique, chaque atterrissage était encore une fameuse aventure. De vivre sur le fil du rasoir, je pense qu’il en avait pris son parti et la peur ne l’effleurait pratiquement plus! Ou alors, lorsqu’elle l’étreignait, c’était devant la perspective de terminer sa vie dans la pauvreté. Par peur de manquer, il amassait, amassait comme l’oncle Picsou. Cela ne l’a pas empêché de s’éteindre dans la solitude et sans le sou. Mais il y avait bien longtemps qu’on ne se voyait plus. Il avait vingt ans de plus que moi. La balle doit avoir glissé le long d’une côte. C’est la raison pour laquelle si je ne bouge pas je n’éprouve qu’une légère douleur. De toute manière, je suis incapable de bouger vu qu’au moment de ma chute, la prothèse de la hanche a dû sortir de son alvéole. Je vais donc mourir sur place. Le sang a cessé de couler. Mais qu’est-ce qu’il a bien utilisé comme petit calibre, ce voyou. Un pistolet miniature comme les dames du monde, au temps d’Arsène Lupin, planquaient dans leur sac à main ; ou comme celui que les truands américains accrochaient à l’un de leur fixe-chaussettes. Il aimait faire des comptes et conservait la moindre note d’épicerie. Quant à ses raclées sur les champs de courses c’était à classer dans la colonne «  pertes et profits » comme il avait coutume de dire. La balle est ressortie sans faire trop de dégâts. J’ai eu de la chance. Mais, à la réflexion, je ne dois pas espérer la moindre visite avant demain matin. Mêmes les vieilles commères auront tout dépensé à la nouvelle grande surface. Le premier qui arrivera sera Serge pour son satané paquet de cigarettes qui finiront par lui jouer un sale tour. Depuis le coin de la rue, je l’entendrai tousser pire que l’Oncle Jean qu’ils avaient gazé en 17. Le sang, toujours le sang. Toute ma vie, je n’ai connu que cela. C’est normal, vous me direz, pour une infirmière. Car, je n’ai pas toujours été épicière. C’était juste pour m’occuper à la fin. A Piomitang, quand ils les ont ramenés, chacune d’entre nous avait ses quatre blessés. Et puis brusquement cela s’est accéléré, on a manqué de pansements, de morphine. Le petit Roger pleurait comme un gosse. Ils l’ont amputé sans l’endormir. Heureusement, il est tombé dans les pommes. Je me demande bien ce qu’il est devenu. Il voulait être instituteur. Avec une jambe en moins, cela n’a pas dû être facile ! Tomber dans les pommes, cela vient de m’arriver et je trouve que cela n’a rien de désagréable, une sorte de répétition générale avant le grand saut, comme disait Aglaé, une collègue à moitié indienne mais acadienne avant tout ! Mais pourquoi ne suis-je pas resté au bord d’un lac de ce beau pays ? C’est curieux, plus personne ne parle de cette guerre ! Au village, qui se souvient encore que j’y ai été infirmière, que je me suis trouvée au milieu des combats les plus sanglants ? Aujourd’hui, mes trois amies canadiennes sont parties. J’étais la plus jeune : vingt et un ans et quinze jours, l’âge minimum. Ici, en Belgique, au début j’ai fréquenté l’Amicale des Vétérans, mais tous ces hommes avec leurs « actes de bravoure », je ne pouvais plus les entendre. En réalité, j’avais gardé de plus d’un d’entre eux, l’image de gamins pleurant ou qui même avaient mouillé leur froc. Car, c’est cela la guerre : des jeunes gens qui se sont fait dessus quand on les ramène aux premiers poste de secours ! Tout cela m’est évidemment revenu lorsqu’au journal télévisé, je voyais les images des conflits dans l’ex-Yougoslavie, comme mon père quand il revoyait des reportages sur les tranchées de 14-18, celle qu’on a nommé la Grande Guerre. C’est vrai que j’aurais dû insister pour poursuivre mon idée d’émigrer. Mon mari possédait deux diplômes qu’il aurait très bien pu utiliser là-bas : électricité et mécanique. Il a toujours eu l’idée que sa vie devait se passer aux environs de son Payottenland natal. Et finalement on a cessé d’en parler. J’ai rencontré mon mari à la Belgique Joyeuse de l’Exposition Universelle de 58. Que le monde a changé depuis. Armand Lambin, mort inopinément à l’âge de cinquante-sept ans. Le cœur et trop de mauvais cholestérol, parait-il. Le jour de l’enterrement, combien de fois n’ai-je pas entendu : «  c’est tout de même trop tôt, n’est-ce pas ! » Et les petits gars de la rivière Imjin, d’Haktang-Ni et à Chatkol, « c’était encore plus tôt, ne pensez-vous pas ?» Mais ce genre de réponse, un tel jour, m’aurait fait passer pour une femme qui a perdu la raison, que la douleur égarait ! Le lendemain, j’ai écouté en boucle tous mes disques de Cayouche que mon mari détestait. Mais que tout cela était devenu lointain, comme entouré d’un tissu d’ombres venant d’une autre vie ! J’ai repris le travail à l’Hôpital Saint-Pierre où j’avais accédé au grade d’Infirmière Chef de Service. Une infirmière, quand arrive l’âge de la retraite, sa vie est toute tracée, elle peut s’occuper de plus vieux qu’elle, de handicapés lourds qui préfèrent vivre chez eux et profiter de leur beau jardin ou de leur appartement dans les quartiers chics. Les infirmières retraitées sont également très recherchées pour veiller les mourants depuis que ce rôle n’est plus dévolu aux religieuses. Moi, je n’ai rien voulu de tout cela. Ma vieille tante Jeanne m’a cédé sa petite épicerie. Il y allait y avoir quinze ans de cela si ce petit voyou n’avait pas eu besoin de sa dose. Comme une vie peut être une belle aventure…mais comme tout cela passe vite !
- Madame Lambin, vous m’entendez, c’est moi Serge !........


Paul Van Ackere

Juin 2011

(nouvelle 7)


 

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(dernière dépêche
, diffusée en novembre 2009, du blog de Jodi sous son ancienne forme)

 

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 14:16

JODI, LE BROL
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A quelques deux cents mètres de la rue d'Aerschot et de la rue de Brabant

Marianne Berenhaut

arrange, dispose, présente, exhibe, offre à la vue, met en vitrine
son oeuvre

 

De Droom van Sint Lukas
 à la bibliothèque (1er étage) de la Haute Ecole Sint-Lukas
70, rue des Palais à 1030 - Bruxelles

du 10 juin au 8 juillet



Pas de vernissage stricto sensu mais des visites attendues aux heures d'ouverture de la bibliothèque
du lundi au jeudi de 8h30 à 19h
le vendredi de 8h30 à 17h

 

 
Je

- D'autant plus que la mise en vitrine de l'oeuvre de Marianne ne concurrence d'aucune manière le vernissage de l'exhibition de Jean-Marie La Haye, eh ! 
diffuse



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alias VbD 

 


 

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 13:11

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"Et soudain je vis le Brésil..."
Jean-Marie La Haye

peintre, expose
à la
Galerie Duqué et Pirson

109, chaussée de Vleurgat
à 1050 - Bruxelles

Vernissage le jeudi 9 juin de 18 à 21 heures
Féministes (mais seulement les intégristes ?) s'abstenir !
Idem pour ceux
- Je ne leur donne pas tort ! Mais ...
qui ne peuvent pas facilement admettre que, dans la vie du Juge (...comme à la Perruche Bleue, à l'époque du Président-Fondateur du MPR ?), les rapports de sexe et les rapports de race tendent à se confondre...

 


Je

- Jean-Marie, alias Le Juge, peintre et personnage (de Chéri Samba, notamment), ex-mbanda de Vieux Henri (à Matonge)** et ex-fiancé de la fille aînée d'un prêtre (à Barumbu)***... même s'il trompe à présent le Congo avec le Brésil... Mwana Danzé et Vié ba Diamba continuent de lui être fidèles !
diffuse


ddl

alias VbD



**  Le Juge... qui n'est jamais saoul, ni à table, ni au volant
- Mais peut-être s'agit-il, tout simplement...  d'un piètre conducteur ?

aurait (rapporte la rumeur) manqué écraser son rival sur un trottoir de Matonge, du côté du Mambo...

*** L
e Juge, fiancé à distance, se serait (rapporte la rumeur) fait teindre la barbe et les cheveux en noir dans les toilettes de l'avion qui l'amenait à Kinshasa rencontrer sa promise...

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Quelques clics pour situer Jean-Marie La Haye

Qui c'est ?
Cliquez sur:

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 10:40

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Congotronics vs Rockers

Polydor-Edgar M.M. Kabeya et
François Okito

sont co-auteurs d'un article pétillant qui annonce la session 2011 du festival

 

Couleur Café
 

Je
- D'accord, Congotronics... comme "blase" ou "appellation"... ce n'est vraiment pas terrible* ! On aurait pu trouver mieux, non ? Je doute que les RDC (public et musiciens) s'y reconnaissent...
diffuse



ddl
alias VbD

 

* Vincent Kenis m'explique: Cette appelation réussit en tout cas à suggérer en un mot le-congo-musical-profond-recyclant-le-trash-électronique-d'aujourd'hui-selon-ses-critères-et-sa-logique-propres-avec-clin-d'oeil-vers-la-techno-belge-ringarde (allusion à Technotronics, un truc des années 90 avec une fausse chanteuse-danseuse zaïroise) 

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Couleur Café 2011 : « Congotronics Vs Rockers »

 

Couleur Café est devenu grand ! Avec 5 300 visiteurs, lors de sa première édition en 1990, et une programmation « indoor » - dans les Halles de Schaerbeek - axée sur la musique africaine, le festival fut contraint – face à son succès croissant d'année en année - d'  « immigrer » en 1994 vers le site Tours & Taxis. C'est dans ce nouvel espace que furent battus, en 2009, tous les records d'affluence : plus de 78 000 spectateurs ! Au fil des ans, le programme s'est également diversifié en proposant, à côté de la World music et de la musique africaine, de la musique latino, du blues, du funk, de l'acid jazz, du hiphop et toutes les tendances musicales liées aux « blacks roots ». En d'autres mots, Couleur Café ne se décline plus seulement comme un festival de musiques du monde, mais comme un cocktail pimenté ou épicé (à chacun son goût !) de toutes les musiques. Avec plus de 40 concerts étalés sur trois jours, les trois chapiteaux disséminés sur le site laissent se succéder et se côtoyer tous les styles : r&b, hiphop, funk, afro, reggae, ragga, club, dacehall, latin, salsa, son, raï, rock... Sans compter un espace consacré aux musiques électroniques dans lesquelles l'on retrouve cette même volonté de métissage qui labellise le festival depuis ses débuts ! Devenu le rendez-vous estival incontournable, Couleur Café offre cette année encore, pour sa vingt-deuxième édition, de grands noms et de nombreuses découvertes pour tous les aventuriers de musique du...monde ! Petit tour d'horizon – certainement subjectif et assurément non exhaustif !

 

« Congotronics vs Rockers ». Lorsque les groupes congolais (RDC) Konono N°1 et Kasaï Allstars jouent ensemble, cela donne : « Congotronics ». Leur musique – qui nous change un peu (et pas seulement) de Papa Wemba, Werrason, et autres Koffi Olomidé - fait l'objet d'une véritable adulation dans le monde rock après la parution de leur double album en 2010. Et « Congotronics vs Rockers », c'est une sublime création mondiale coproduite par Crammed Discs, le Botanique et Couleur Café dont la première eut lieu au Cirque Royal le 12 mai. Outre Konono N°1 et Kasaï Allstars, l'ensemble réunit le puissant groupe US Deerhoof, l'incomparable Juana Molina d'Argentine, l'explosif duo pop expérimental suédois Wildbirds & Peacedrums, l'inventif groupe de Brooklyn Skeletons et Hoquets. Soit plus de 20 musiciens sur scène. A ne pas rater le 26 juin !

 

« Buenas Ondas » (Argentine, Espagne, Belgique). Des Bruxellois qui émettent un message positif et métissé. Leurs textes, en français et en espagnol, séduiront tous ceux qui jurent sur des bases reggae, ska et funk. Le groupe se nourrit d'un cocktail d'influences pour n'en distiller que les meilleurs ondes. Régulièrement rejoints sur scène par leurs nombreux amis musiciens ou danseurs, les Buenas Ondas promettent, par leur show, de laisser leur empreinte dans la poussière de Couleur Café.

« Gloria & BRZZVL » (Belgique, Ghana). Ghanéenne et Gantoise, Gloria Boateng porte l'Afrique dans les gènes et l'afrobeat dans les reins. Tout un programme ! Le magazine Humo ne s'y était pas trompé en parlant d'elle :  « Son flow, ses pas de danse, ses textes et son contact avec le public s'emboîtent parfaitement ». Incroyablement polyvalente et surprenante, ses concerts ne se déroulent pas deux fois la même chose. A Couleur Café, elle se produira avec le collectif BRZZVL (lisez Brazzaville) dont la musique est inspirée du jazz-funk-afrobeat des années '60.

« Irma » (Cameroun, France). A 20 ans, Irma est auteur-compositeur autodidacte. Et capable de tout ! Capable, d'abord, d'oser et de pouvoir ré-enregistrer seule, dans une cave, son premier disque – initialement confié et supervisé par henry Hirsh, producteur new-yorkais. Capable, ensuite, d'outrepasser les frontières des catégories en intégrant ses influences diverses : de Ben Harper à Éric Clapton en passant par Michael Jackson ou les Fugees. Capable, enfin, avec ce premier album Letter to the Lord, d'affirmer avec subtilité et conviction sa personnalité multiple, son identité en transit création. A découvrir avec délectation...

« Seal » (Royaume-Uni, Nigeria, brésil). Cette grande voix de la musique black n'est plus à présenter. Prayer for the dying, Kiss from a rose et Don't cry ont catapulté ce chanteur 100% velours vers les hautes sphères de star internationale. Non seulement, depuis deux décennies, il collectionne les Grammys,mais il a vendu plus de 15 millions d'albums dans le monde. Comme son registre musical ne se limite pas, loin de là, aux ballades, les festivaliers se laisseront emportés par sa voix Soul, ses airs romantiques, ses rythmes funky et ses textes uniques.

« Ziggy Marley » (Jamaïque), « Seun Anikulapo Kuti & Egypt 80 » (Nigeria) offriront, à coup sûr, des concerts d'anthologie. Question de démontrer à leurs fans et aux autres que la musique, c'est génétiquement possible ou certain ?

Bref, il y en aura pour tous les goûts : Selah Sue, Suarez, Puggy, Sergent Garcia, Tiken jah fakoly, Sayon Bamba, Band of Gypsies, Keny Arkana, etc. A ne plus savoir ou donner des hanches et des oreilles !

 

Couleur café, c'est naturellement bien plus que des concerts. C'est également une série d'activités connexes : l'exposition Cool Art Café - qui aborde cette année le thème Croyances et religions - ; le Solidarity Village – qui essaie d'attirer l'attention du public sur un thème lié à la solidarité internationale, celui de cette année étant axé sur l'Année européenne du volontariat.. Sans oublier la désormais célèbre Rue du Bien Manger, les souks, les fanfares et autres animations diverses.

 

En piste alors !

 

Polydor-Edgar M.M. KABEYA

François OKITO

 

Infos pratiques

Festival Couleur Café, les 24, 25 et 26 juin 2011

Adresse du festival : Tour & Taxis, 3 rue Picard, 1000 Bruxelles

Ticket journalier (prévente + frais de réservation) : 35 EUR

Ticket journalier à la caisse : 43 EUR

Ticket combi (24-25-26 juin) : 76 EUR

N.B. : Le ticket Couleur café donne accès au réseau STIB pendant les trois jours du festival

Site : www.couleurcafe.be

 

 



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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 11:15

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Comme tous les dimanches, ce 22 mai, journée internationale de la diversité biologique, à partir de 19h30


Yan Koy
et ses potes chantent, jouent de la guitare, de la basse, de la batterie et du saxo... et font danser : concert live
la rumba congolaise



Chez Bitota
30, bld de Dixmude
- A l'adresse de FDM: On peut y manger aussi, Yan Koy me le confirme!

1000 Bxl
- Toujours à l'adresse de FDM: L'entrée est gratuite... pas la bouffe (mais ce n'est pas très cher) !


tandis que
Bernard Villers

peintre, qui a des couleurs comme j'aimerais avoir des mots: flambant(e)s !
continue de refuser la fermeture du Musée d'Art moderne*,
ne lâche pas prise, et
- Comme tous les mercredis (une fois par mois ?), l'entrée est gratuite !
invite à manifester, le mercredi 1er juin, dans les locaux
- Là même où le crime se perpètre!
des Musées royaux des Beaux-Art de Belgique, rue de la Régence, n°3



 
Je
- J'aime les rendez-vous incontournables et gratuits ! Même si je ne m'y rends pas toujours

diffuse ! 



ddl
alias VbD



* Hélène B. me passe le message: ll y a désormais un site internet "pour cette bataille":  http://www.museesansmusee.wordpress.com/

 

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1er-mercredi.jpeg


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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 21:09

 

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Une pièce de

Fiston Nasser Mwanza

se joue actuellement, depuis jeudi dernier, en Allemagne
au Staatstheater
Mainz
(Théâtre d'Etat de M
ayence)
Eine Fahrt ans Mittelmeer
(Un voyage en  Méditerranée)

et voici comment Finamwa présente son texte
et voilà comment la critique rend compte du spectacle

 

Je
- Vié ba Diamba: En bref et en français, ça raconte quoi ?
- Finamwa: Je voulais aborder la question des frontières, des murs de séparation (comme le mur de Berlin)...de tous ces murs infranchissables qui séparent les hommes. Ma pièce raconte le parcours de quelqu'un à qui Dieu est apparu dans un rêve... et Dieu lui a dit qu'il était Allemand et qu'il devait se rendre en Allemagne... comme le même Yahveh (ou Nzambe) l'avait fait dans le temps avec Abraham ou Moïse. Mon personnage c'est l'homme, l'homme d'aujourd'hui "aux prises avec les réalités d'ici-bas monde". Le metteur en scène est allé au-delà du texte en travaillant aussi avec mes nouvelles et mes poènes...  Bref, un pot-pourri poétique, une folie de mots !

- Vié ba Diamba: Fiston Mwanza seulement ? Où est passé Nasser ? Et Mujila, on lui a fait la peau ?
- Finamwa: ...
n'attends pas la réponse* à cette dernière question
et je diffuse ! 
 

 

 

ddl

 

 

* La voici, entretemps parvenue:
Tu sais vié, avec les journalistes on ne maîtrise plus rien...
Lorsqu'ils écrivent leurs articles, ils ne nous consultent même pas, exemple l'affaire DSK : tu penses qu'ils l'ont consulté avant d'écrire sur lui et sur la femme de chambre ? Certains journalistes éliminent le "Nasser", d'autres le maintiennent...

  

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Eine Fahrt ans Mittelmeer (UA) – Fiston Mwanza Einwanderungsstück wird in Mainz als Spielshow uraufgeführt

alt

"Wetten, dass..." für Boatpeople

von Shirin Sojitrawalla

Mainz, 19. Mai 2011. Hinter dem sonnigen Titel wartet das Elend der Welt. Ein junger Afrikaner vertraut sich einem Schlepper an, der ihn nach Deutschland bringen soll. Der kongolesische Autor Fiston Mwanza schildert Einwanderung als Vabanquespiel. Seit vier Jahren lebt der 1981 geborene Autor in Europa, 2010 war er Stadtschreiber in Graz. Für "Eine Fahrt ans Mittelmeer" erhielt er beim Wettbewerb "Text trifft Regie 2010" des Staatstheaters Mainz und UniT Graz den Preis für das beste Stück.

einefahrtansmittelmeer8bettinamueller
© Bettina Müller

Dabei handelt es sich eher um eine Spielanleitung als um ein Stück. Äußerst knapp schildert Mwanza die Flucht und Ankunft des Afrikaners, um in einem Appendix ins Herz der europäischen Finsternis vorzudringen. Das macht er mit viel Sinn für absurde Komik, Sprachwitz, aufgeweckter Poesie und wachem Blick für die Realitäten. Regisseur Johannes Schmit würfelt die einzelnen Teile für seine Inszenierung munter durcheinander, dichtet so manches hinzu und gießt alles in die Form einer Spielshow, wie sie schlimmer im Fernsehen nicht vorkommt. In der Mitte der Bühne glänzt eine verspiegelte Zelle, die wie ein eben gelandetes Raumschiff wirkt. Die Zuschauer sitzen drumherum und erfahren sehr rasch, dass Kinshasa nicht Mainz ist und Mainz auch nicht Kinshasa. Auf jeden Fall ist hier, also auch in Mainz, die Welt noch in Ordnung.

Auf nach Europa! Dalli Dalli

In einer Art "Wetten, dass..?" im RTL-Format dürfen die Zuschauer auf einen Kongolesen setzen, also wetten. Wetten, dass der Afrikaner es bis nach Mainz schafft? Die Außenwette gilt. Dann ertönt die fast verdrängte, aber unverwüstliche "Dalli Dalli"-Musik, und die vier Schauspieler flitzen um die Wette um den Zauberkasten in der Mitte, verbreiten Fernsehmoderatoren-Gutelaune und bequatschen das Publikum, sich zu entspannen. Zwischen der Spielshow und dem eigentlichen Text von Mwanza öffnet Schmit noch eine dritte Spielebene, auf der die Schauspieler das Unbehagen am Text und seiner möglichen Darstellung zum Ausdruck bringen und damit dem Kern des Stücks nahe rücken, indem sie Schwarz-Weiß-Schemata offen legen. Wie soll man als weißes Ensemble die Geschichte eines Schwarzen erzählen? Können/dürfen/sollen Weiße überhaupt Schwarze spielen, Othello einmal ausgenommen? Und wie?

nachtkritik.de hat alles zum Theater. Damit das so bleibt, klicken Sie hier!

In ihren saukomischen und schön zynischen Reflektionen über den offensiven Umgang mit dem Text, der Scheitern als Chance und Spiel erkennt, erzeugt das Ensemble eine Atmosphäre heiterer Gelassenheit. Dabei werden en passant alle Diskussionen um Neue Stücke und den überförderten dramatischen Nachwuchs mit grober Selbstironie abgewatscht und mit manch einer Bösartigkeit auf die Spitze getrieben. Da fragen sich die Akteure etwa, ob Heidi Klum nicht womöglich mehr übers Hungern weiß als so ein kongolesischer Autor.

Der Menschenschlepper schmaucht Zigarre

Später widmen sie sich dann ohne Worte der Verschleppung der Zeit. In überreizter Langsamkeit, die nach der anstrengenden Showbiz-Hektik ruhige Hoffnung sät, bewegen sich Ulrike Beerbaum, Stefan Graf und Johanna Paliatsou wie Wesen von einem anderen Stern auf die Zuschauer zu und starren wie in dem alten Kinderspiel "Wer zuerst lacht, hat verloren", ohne ihre Mienen zu verziehen. André Willmund sitzt derweil als Schlepper im Glashaus und schmaucht Zigarre wie ein afrikanischer Despot. Die anderen spielen Flüchtling, nehmen Kontakt mit den Zuschauern auf, schauen einzelnen von ihnen direkt in die Augen und halten den Kontakt, während sie eindeutige und nicht deutbare, in jedem Fall aber bedeutungsschwere Gesten vollführen, die in ihrer Sprachlosigkeit den Blick und manchmal auch das Herz bannen.

Immer wieder zaubert Schmit mit seinem unverkrampft agierenden Ensemble bei allem Jux und aller Tollerei solche Momente in den Bühnenraum. Momente, die nicht in erster Linie etwas erzählen wollen, sondern atmosphärisch zu den Dingen vorstoßen. Zum Ende wird es dann sehr dunkel. Der Afrikaner, der keiner ist, aber auch ein Wettkandidat sein könnte, bettelt um unsere Anteilnahme. "Ist jemand da?", ruft er uns zu. Doch keiner wagt, die Stimme zu erheben. Und alle wissen, dass sie es nicht wagen. Die Masse schweigt. Im Theater wie vor den Fernsehgeräten.


Eine Fahrt ans Mittelmeer (UA)
von Fiston Mwanza
Deutsch von Elisabeth Müller und Gerhard Theissl
Regie: Johannes Schmit, Ausstattung, Co-Regie: Markus Wagner Dramaturgie: Barbara Stößel.
Mit: Ulrike Beerbaum, Stefan Graf, Johanna Paliatsou, André Willmund.

www.staatstheater-mainz.de

 

Le lien permettant d'accéder directement à l'article reproduit ci-dessus:

 

http://nachtkritik.de/index.php?option=com_content&view=article&id=5663:eine-fahrt-ans-mittelmeer-fiston-mwanza-einwanderungsstueck-wird-in-mainz-als-spielshow-uraufgefuehrt&catid=38:die-nachtkritik&Itemid=40

 


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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 12:23

 

JODI, LE BROL
Le blog de Jodi ("Jodi le blog") est devenu, depuis janvier 2011, une lettre d'information: Jodi le brol*
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Comme annoncé

Olivier Le Brun

présente, dès à présent, sa
  Lettre d'Olivier

et, pour l'avenir, se propose d'y exposer

- On nous parle de "billets" mais on ne nous en précise pas la couleur!

tous ses émois, photographiques ou non, de manière plus ou moins régulière
 

Je
- D'abord, j'ai hésité...
(c'est kwassa, kwassa, kwassa... si tout le monde se met à écrire, maintenant... et si on introduit la démocratie dans la littérature, ce sera, derekitima - comme à la plage, en 1936, après les congés payés - les frigoboxes et les embouteillages, non ?)... Et puis j'ai décidé d'être grandiose et munificent, oh !
diffuse ! 
 

 

 

Mais je ne diffuse pas la première lettre (n°1  de mai 2011) dont j'ai déjà rendu le contenu public dans une "dépêche" du 9 mai 2011
Cliquez sur:
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Je me limite donc, ci-dessous, à "publier" la page de couverture de "La Lettre d'Olivier" + l'introduction + les mentions finales, ok ?


ddl

 

 



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La Lettre d'Olivier N°1
Mai 2011
 

Introduction à la lettre
Bonjour à toutes et à tous,

La « Lettre d'Olivier », annoncée il y a … des mois, voit enfin le jour. Ce n'est pas un journal, ni un blog mais tout simplement un écrit que j'aimerais vous adresser de manière plus ou moins régulière pour vous communiquer des infos, des billets, des textes, des réflexions sur mon activité photographique et ce qui tourne autour. C'est que la photographie donne envie de parler du monde.

Dans la Lettre vous aurez de surcroît quelques images qui pourront vous parler aussi.

Mon site internet est en pleine refonte. Il n'y aura plus qu'une seule galerie présentant une série de photographies qui auront en commun le plaisir de se présenter à vous et peut-être aussi le plaisir que vous aurez à les regarder. Vous trouverez sur le site une nouvelle page "fugues photographiques". A ce jour une vingtaine de fugues telles que "Je prends le temps" et « Le vieil homme et son potager » que j'expose à Lasalle dans les Cévennes début juin.

littéralement vôtre

olivier


Pour vous inscrire, allez dans le site www.olivier-lebrun.com , cliquez sur "la lettre d'Olivier" , puis sur "envoyer" , et vous serez abonné.
En cliquant sur "galeries" vous aurez accès à trois séries photographiques : "Portraits d'Afrique"; "Ayiti 1997-2010"; "Footballeurs en herbe". Bonne balade !

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Repondez moi
   

Adresse:

Olivier Le Brun, 41 rue des prairies, 75020 Paris,France

01 47 97 73 18

www.olivier-lebrun.com

lebrun.prairies@gmail.com




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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 16:59

 

 

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In Koli Jean Bofane

me demande s'il doit
- Alors que le bouquin vient de paraître en poche, chez Babel... à 8,50 euros !
refuser la publicité gratuite offerte par Dominique Strauss-Kahn à


Mathématiques congolaises
et à tous les pourfendeurs du FMI

 
Je
- Je suis contre le secret de la correspondance privée !
Et pourquoi ne pas offrir à Fossoyeur Jones, mon complice, un "effet DSK" ? Moi-même, depuis que j'ai corrigé le titre d'une dépêche de l'agence de presse privée AnaCo (cliquez sur
http://anaco3.over-blog.net/article-anaco-4-30-meme-pas-drole-73552865.html)

en y ajoutant une référence à l'affaire DSK, je me suis offert, rien que pour la journée d'hier, près de 200 lecteurs* (et 380 pages vues) en plus ! Cela rapporte toujours gros de fréquenter les gens riches et célèbres, non ?

diffuse ! 

 

ddl
alias Vié ba Diamba

 

 

* A peine moins que le nombre d'exemplaires vendus de Jodi ?


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Sent: Thursday, May 19, 2011 4:45 PM
Subject: Re: Affaire DSK - Les "dos gris" !

Vié Didier, mon vieux,


Je m'interroge.
DSK a-t-il voulu faire l'apologie de "Mathématiques congolaises" en illustrant mon propos haineux contre le FMI où il est question de l'institution (représentée par lui-même et pas par un acteur, chapeau !) terrorisant (fermeture de porte, course à travers la chambre) et dictant sa loi (émission intempestive de sperme) sur toute l'Afrique (représentée par Mademoiselle Ophélia)?
Cette publicité gratuite, dois-je la refuser au nom d'un Programme d'Ajustement Structurel ou bien, au contraire, l'accueillir sans fausse honte et remercier ?
Vié Didier, toi qui sais, éclaires-moi : devrais- je envoyer la lettre à Rikers Island chez les Américains ou bien à Paris chez madame Sinclair qui transmettra ?

Ton jeune frère,
Fossoyeur Jones

 

 

 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 10:04

 

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Un mail et un "document attaché" viennent de me l'apprendre:

Emongo Lomomba
publie 


Versant lumière

un livre qui se veut multiple, tout de sonorités polyphoniques et à plusieurs bouches

- De la prose ou de la poésie, allez savoir !

sur l'est de la République Démocratique du Congo

aux éditions du CIDIHCA
à Montreal
 
 

Je
- Un ancien collègue, cet ex-Jules ! Un vieux pote : ça fait plus de quatre fois cinq ans (ou même trois fois sept ans ?) qu'on s'asticote et qu'on s'envoie des vannes et qu'on se marre et qu'on se goguenarde et qu'on se dispute (par courriel, c'est vachement moins cher que le phone!) sur tous les sujets, avec toujours le même enthousiasme et la même détermination, oh !

diffuse !  

 

 

 ddl



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VIENT DE PARAÎTRE
Le livre

Versant lumière, Montréal, Éditions du CIDIHCA, 2011, ISBN : 978-2-89454-977-3, 120 pages.

Que voici un livre multiple, tout des sonorités polyphoniques et à plusieurs bouches. De la prose ou de la poésie, allez savoir où le commencement et où la fin des horizons enlacés. En voilà donc un livre davantage nœud qu’autre chose, du moins dans l’intention de son auteur. Il est des livres nœud comme de la parole ; une parole différée, inter-mondes, en un mot – l’a voulue son auteur du moins – éminente. De ces paroles éminentes sont une manière de géographie tourneboulée. Alors survient le miracle, quand le petit écran mue interface territorial entre ici et là-bas, l’Europe que n’indiffère aucun caprice de la déesse Bêtise et l’Afrique des généraux immondes et d’abjects maréchaux. Mais n’est-il pas de la parole éminente comme d’une histoire plus grande que l’origine et la fin ? Et voilà que les signes à décortiquer ont mandat de charnière temporelle entre mémoire vivante au cœur des douloureuses épreuves et avenir en souffrance à l’autre versant de la nuit.

Il était une fois l’héritière de la chanson et un témoin de la naissance d’une nouveau-née… Ainsi pourrait-on parler de Versant lumière. Janvier, ce mois torride sous l’équateur et glacial outre-Méditerranée n’a pas son pareil pour déclencher l’insolite. Du coup, le sujet d’un documentaire tourné en pleine saison des machettes au Rwanda, 1994, trouve un écho sonore dans une plume à l’affût. Qu’on se le dise néanmoins, ce petit livre n’a de prétention que le refus de ressasser le bal des assassins en Afrique des Grands-Lacs. Il n’est que l’envie aboutie de déployer les silences bruyants de ceux et celles qui, ainsi que « l’enfant trouvée », n’ont pu trouver oreille attentive à leurs cris de douleur. Ce petit livre est aussi une revendication, celle de l’inéluctable confluence des dits d’autrefois et de ceux des jours à naître. À lui le miracle de la racine toujours vive par delà tornades et ouragans, par delà la terrible ire du puissant Nyiragongo en personne. À lui aussi, dénoncée, l’ambiguïté mortifère des ostentatoires sauveurs de l’humanité : casques bleus spectateurs, humanitaires un rien charognards, généraux parfaitement immondes, maréchaux absolument abjects et toute cette sorte de gens. Mais, par-dessus tout, il s’entend dans l’espérance que, jamais, n’abandonneront aux griffes de l’actuelle nuit africaine ceux qui, comme l’auteur, ont bu de la coupe de la suprême épreuve ; mieux, de l’épreuve sublime dans chaque enfant du Congo qui meurt au Kivu, sacrifice humain au temple de l’universelle déesse Bêtise certes, mais en même temps glorieuse hostie propitiatoire pour que renaisse l’Afrique, la nôtre.

L’auteur

Lomomba EMONGO est né au Congo-Kinshasa. Écrivain et professeur de philosophie, il vit à Montréal depuis 1996.

Où trouver le livre

En librairie dès le 20 mai 2011.

Chez l’éditeur : edition@cidihca.com; + (514) 845-0880.

 

 



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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 12:17

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Ce dimanche 15 mai, à partir de 19h30


Yan Koy
et ses potes remettent ça : concert live
la rumba congolaise


avec
Thom's Ntale à la guitare
Papy Muntu à la basse
Alonzo Baba à la batterie
et, évidemment, Yannick Nkoy au chant


Chez Bitota
30, bld de Dixmude

1000 Bxl

ENTREE GRATUITE
de 19h30 à minuit (sauf prolongations)


 
Je
- Mwana Danzé et Vié ba Diamba peuvent le confirmer: le concert commence à l'heure (dès 19h30)... et le saxophoniste Nkiambi Ngowanzola, alias Iblo Sax, se joint parfois au groupe !
diffuse ! 



ddl



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Profil



 Didier de Lannoy
 delannoydidier@gmail.com



Après avoir, au Congo, mis le feu à tous ses manuscrits comme on brûlerait ses vaisseaux, Didier de Lannoy, en rentrant de son très long séjour africain, s’est dit qu’il était temps désormais de retrouver le chemin de l’écriture.
Après quelques nouvelles publiées dans diverses revues et un premier roman dont le titre provocateur (« Le cul de ma femme mariée ») prouvait que son auteur n’avait pas l’intention de rejoindre le club des écrivains bien pensants, Didier de Lannoy rédigea une première version de « Jodi, toute la nuit » qui fut adaptée à la RTBF par Violaine de Villers. Lors de cette expérience radiophonique, la comédienne Yolande Moreau interpréta le personnage de Jodi que l’on retrouve avec infiniment de plaisir dans ce roman étrange à plusieurs voix dont le style semble s’improviser au rythme d’un blues obsédant...

Alain Brezault

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