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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 12:16

 

 

JODI, LE BROL
Le blog de Jodi ("Jodi le blog") est devenu, depuis janvier 2011, une lettre d'information: Jodi le brol*
Lettre d'information
Didier de Lannoy
2011


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Un petit texte
un de ses derniers textes écrits à Kinshasa, avant de quitter une ville (ses quartiers, ses gens, la terrasse d'Alain Mbiya à Bandal...) dont elle est la chroniqueuse, pour un très long voyage, il y a déjà dix mois

et dans lequel elle nous reproche, à tous, des absences
de 


Bibish M-L Mumbu Kabundi  
dédicacé à son ami Papy Mbwiti 

Ils ne sont pas là !

 

Je
- En notre nom à tous, je fais amende honorable ?
diffuse


Et j'en profite pour balancer aussi une bio, quelques liens
et
- Terrible ! A ne pas rater ! Il faut absolument (c'est tout à la fin) voir ça !
tambouriner, globaliser, planétiser le nouveau louque de Bibish (elle et ses cheveux)... que tout le monde puisse (putulu payer !) la complimenter, waow !
 


 

ddl
alias VbD     

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Un texte de Bibish Mumbu:

 

 

Ils ne sont pas là.

Quand je craque à trop penser à mon homme, à la distance, au silence, aux regards, à l’absence…

Ils ne sont pas là quand je broie du noir et que je me tourne vers lui, mon seul ami, celui qui me défend, qui m’écoute, qui me parle, des fois, m’engueule…

Ils ne sont pas là quand, après une rude journée à chercher à changer le monde, fatigués, éreintés, on va se boire une bière en oubliant nos échecs, nos ratés chez Alain Mbiya, cette terrasse à Bandal, devenue un peu notre « lieu »…

Ils ne sont pas là quand il pleut et que je suis seule à regarder les grosses gouttes de pluie, en pensant qu’il y a forcément un Dieu grand et puissant qui a fait toutes ces choses car la physique et ses progrès n’expliquent toujours pas tout…

Ils ne sont pas là quand j’ai envie de tout claquer parce que me sentant vachement inutile, me disant que je serais mieux ailleurs, oubliant que désormais je suis « modèle », je fais « modèle »…

 

Ils ne sont pas là.

Quand je pleure sur leurs jugements arbitraires, leurs critiques acerbes…

Ils ne sont pas là quand leurs paroles me piquent et m’atteignent au plus profond de moi, je ne leur montrerai cela pour rien au monde…

Ils ne sont pas là quand on monte des projets de spectacles, de lecture, toujours pour un peu plus de visibilité…

Ils ne sont pas quand on rêve de nos vies futures, moi à Montréal avec JL et nos jumeaux, lui aux States avec Betty et ses gamins…

Ils ne sont pas là quand je rêve de moi, ministre à Québec en charge de l’intégration, en visite au Congo, rencontrant la première dame d’ici et ce président dont on nous refuse l’accès alors qu’il nous gouverne…

Ils ne sont pas là quand on pense aux autres, aux jeunes artistes qui nous entourent et qu’on a envie de voir avec nous…

 

Ils ne sont pas là.

 

 

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Une bio (en quelques lignes) de Bibish Mumbu :



Marie-Louise-Bibish-Mumbu-copie-1.jpeg

 

 

Née il y a trente-cinq ans à Bukavu au Congo Démocratique, Marie-Louise, plus connue sous le nom de Bibish, est auteure et journaliste culturelle de presse écrite.

Les mots ont toujours eu pour elle une sacrée résonance et ses collaborations les plus longues sont celles qui lui ont donnée de pouvoir poser un acte, en cris ou en écrits. Avec Faustin Linyekula dans Le festival des mensonges. Avec les enfants dans son cycle d'ateliers d'écriture autour de la Mémoire. Avec le projet Sésam (services pour l'éducation, les savoirs et l'appui à la maîtrise et à l'usage du Français en RDC) à Kinshasa dans son programme "Dire et Ecrire".

Elle a travaillé dans l'administration et la production pour différents artistes et projets culturels. Elle a mis en place une structure, LOBI, qui œuvre dansl’accueil, la production et l’organisation d’évènements.

Elle se consacre de plus en plus à l’écriture…

Ses publications :

 

Samantha à Kinshasa- Editions Le Cri, Collection Espace Sud, Bruxelles, Septembre 2008.

Théâtralisé et présenté en 2010 par Catherine Boskowitz et la Cie ABC au festival des Francophonies en Limousin

 

Une valse hésitante- Dans Nouvelles de Kin/Recueil, Editions Sépia, Paris, Mai 2008.

 

Les Carnets de la Création : Bibish Mumbu, écrivain- La Fratrie erranteen version initiale, photographies de Santu Mofokeng, Les Editions de l’Œil, Montreuil, Novembre 2007.

 

La Fratrie errante- in Ecritures d’Afrique /Dramaturgies contemporaines – Recueil, CulturesFrance, Paris, Juin 2007.

Théâtralisé et présenté par Faustin Linyekula (Studios Kabako) en 2007 puis en 2008 en tournée régionale en Afrique centrale dans les centres culturels français

 

Mes Obsessions, j’y pense et puis je crie !- Editions Halle de la Gombe, Kinshasa, Juin 2004.

 

Les Carnets de la Création : Francis Mampuya, peintre - texte de Bibish Mumbu, Les Editions de l’Œil, Montreuil, Février 2003.

 

Logiques Urbaines à Kinshasa- dossier Africultures n°53 coordonné par Bibish Mumbu, L’Harmattan, Paris, Décembre 2002.

 

 

 

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A propos de Bibish Mumbu, quelques liens:


 

www.africultures.com , www.kabako.org , www.sesam.cd , www.radiookapi.net, www.boat-people-projekt.de

 

ww.lesfrancophonies.com/maison-des-auteurs/bibish-mumbu

www.lesfrancophonies.com

 

http://french.kinshasa.usembassy.gov/event_octobermt_11609.html

 

www.radiookapi.net

 

www.africultures.com

 

www.boat-people-projekt.de

http://www.boatpeopleprojekt.de/cms/news/?tx_ttnews[tt_news]=3&cHash=b04395b78e

 

www.kabako.org

 

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20100927164728/

 

www.sesam.cd

 

http://www.rcinet.ca/francais/chronique/tam-tam--les-plus--de-rci/samantha-a-kinshasa/

 

http://afrikamerik.com/?s=bibish

 


 

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Un new (terrrrrible !) look
qu'on peut déjà admirer sur Africultures

 

 

 

Bibish.jpg

 

 


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* Pour accéder aux autres autres entreprises du groupe Jodi, cliquez sur :
http://jodi-book.over-blog.com/
 
("Jodi le book") et
http://lacarcasseetlesos.blogspot.com/
  ("Jodi le broc") et
http://jodi.over-blog.net/article-restez-bien--39731236.html
(dernière dépêche
, diffusée en novembre 2009, du blog de Jodi sous son ancienne forme)

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Profil



 Didier de Lannoy
 delannoydidier@gmail.com



Après avoir, au Congo, mis le feu à tous ses manuscrits comme on brûlerait ses vaisseaux, Didier de Lannoy, en rentrant de son très long séjour africain, s’est dit qu’il était temps désormais de retrouver le chemin de l’écriture.
Après quelques nouvelles publiées dans diverses revues et un premier roman dont le titre provocateur (« Le cul de ma femme mariée ») prouvait que son auteur n’avait pas l’intention de rejoindre le club des écrivains bien pensants, Didier de Lannoy rédigea une première version de « Jodi, toute la nuit » qui fut adaptée à la RTBF par Violaine de Villers. Lors de cette expérience radiophonique, la comédienne Yolande Moreau interpréta le personnage de Jodi que l’on retrouve avec infiniment de plaisir dans ce roman étrange à plusieurs voix dont le style semble s’improviser au rythme d’un blues obsédant...

Alain Brezault

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