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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 11:57

Jodi ? 

DDL, alias VbD, son (vieux) mac
- Y va encore s'faire laver la tête et r'monter les bretelles par (
sauf par André Stas et In Koli Jean Bofane, alias Fossoyeur Jones, eh !) tout l'monde...  Sans doute qu'l'gars n'a pas les bons codes... Ou p't-êt' qu'y n'veut pas trop* les avoir  ?
a encore (avec jubilation !) été foutre la merde un peu partout... et la gamine (le temps que "ça se calme", quoi !) a sans doute intérêt à mettre la pédale douce et à se faire oublier... pendant quelques temps... dans la pénombre d'une pièce aux rideaux tirés... cachée derrière le paravent et couchée sur le canapé... à l'arrière (le long de la grand-route, entre Jemelle et Rochefort, à gauche ou à droite, avec des néons maigres et décolorés qui clignotent maladivement, juste avant ou après la roulotte-baraque à frites installée sur le parking, celle qui reste ouverte jusque tard dans la nuit et qui ramasse les derniers soûlauds: ribaudes, rebouteux, camionneurs, arguilliers, palefreniers et campeurs hollandais) d'un bordel rural ardennais ?

On vous racontera ça plus tard... un jour ou l'autre... peut-être oui...  ou sûrement non... si ça se trouve ou si ça ne se trouve pas...

Sans doute est-il difficile de se sentir à nouveau (comme lors de la parution du roman "Le cul de ma femme mariée"... sytématiquement boudé, à l'époque, par les institutionnels des " lettres"... qui semblaient ne pas s'accommoder aisément de la présence dans "leurs" bibliothèques d'un bouquin "mal écrit"...  par un batard sans religion, sans relations, sans références, sans bonne vie, sans bonnes moeurs) dépendant de ("redevable de",  certes... mais "assujetti à", aussi) différents systèmes, appareils et corps de métiers : des professionnels de l'édition et de l'impression, des critiques, des libraires, des "faiseurs d'opinion", des doctrinaires du "bien écrire", de prétendus censeurs ou de supposés promoteurs, un "marché du livre", de bons vents et des courants contraires, des cénacles et des chapelles, des castes et des factions... Alors que, depuis quelques années, les dépêches des séries "Ana et le Congo" (AnaCo), "Huppé Cul" ou "Les Infoutus de la vie" ont  toujours pu être diffusées
- (causons le "latin de cuisine" des Dominants) "just in time", en "live", "on line" !

immédiatement, aux quatres coins de la planète, librement, avec toutes les interactions voulues, sans devoir rendre compte (ou faire des grimaces ou des grâces?) (c'est tout comme) à personne...

ddl
alias VbD


qui, dans les grandes occasions, signe avec sa grande gueule préférée de keuf ou de (vieux) merlan...  mais aimerait bien quand même (il n'ose pas
- A qui ? Qu'est ma Jodi devenue ?

l'avouer) qu'on lui remplisse son godet et




serait ravi d'avoir, par ses incartades et ses impertinences
- Qui d'autre ?

fait rigoler quelqu'un ..
.

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Profil



 Didier de Lannoy
 delannoydidier@gmail.com



Après avoir, au Congo, mis le feu à tous ses manuscrits comme on brûlerait ses vaisseaux, Didier de Lannoy, en rentrant de son très long séjour africain, s’est dit qu’il était temps désormais de retrouver le chemin de l’écriture.
Après quelques nouvelles publiées dans diverses revues et un premier roman dont le titre provocateur (« Le cul de ma femme mariée ») prouvait que son auteur n’avait pas l’intention de rejoindre le club des écrivains bien pensants, Didier de Lannoy rédigea une première version de « Jodi, toute la nuit » qui fut adaptée à la RTBF par Violaine de Villers. Lors de cette expérience radiophonique, la comédienne Yolande Moreau interpréta le personnage de Jodi que l’on retrouve avec infiniment de plaisir dans ce roman étrange à plusieurs voix dont le style semble s’improviser au rythme d’un blues obsédant...

Alain Brezault

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