JODI, LE BROL
Le blog de Jodi ("Jodi le blog") est devenu, depuis janvier 2011, une lettre d'information: Jodi le brol*
Lettre d'information
Didier de Lannoy
2011
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Deux frangines
l'une (cinéaste) présentant l'autre (sculpteur)
Violaine de Villers et
Marianne Berenhaut
vous invitent à une soirée de projection au
Petit Théâtre Mercelis
rue Mercelis, 13
à 1050, Bruxelles (commune d'Ixelles)
le 16 mai 2011, à 20 heures
Je choisir de rediffuser le message
- Vachement bien fait ! Waow ! Du travail de pro ! Avec des couleurs et de belles images ! Meilleur, quoi !
de la Scam !
ddl
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Les auteurs de la Scam sont heureux de vous inviter à une soirée de projection de trois films sur l'art présentés en avant-première: Poupées-Poubelles et Les Familles de Marianne Berenhaut deux courts-métrages de Violaine de Villers et Le testament de Nel de André Dartevelle. Des voyages dans les univers des sculpteurs Marianne Berenhaut et Rik Wouters.
Le lundi 16 mai 2011 à 20h au petit Théâtre Mercelis, rue Mercelis, 13 à 1050 Bruxelles.
Les projections documentaires de la Scam sont organisées par le Comité belge de la Scam 2010/2011 Alok Nandi (président), Marie-France Collard, André Dartevelle, Sylvie De Roeck, Thomas Gunzig, Dominique Loreau, Danielle Losman, Jean-Claude Riga, Foulek Ringelheim, Rob Rombout, Antoine Tshitungu Kongolo, Marie Wabbes.
Un film de Violaine de Villers - 8' - 2010
Quarante ans après leur création, les Poupées-Poubelles de Marianne Berenhaut sont réunies dans une église.
Une femme sculpteur parle des femmes. Hors de tout esthétisme. Féminisme brut, d’avant le discours. Corps déjetés, vêtements, objets, ustensiles, échoués de la mémoire, pour dire le quotidien et l'histoire, l'intime et le travail, la maternité et la guerre, le ménage et le sexe. Corps sans visage. Le visage infigurable, simplement absent. Qui cependant crie. Manifeste.
Comme le souligne Françoise Collin, « Il est paradoxal de nommer ”installations” des oeuvres qui, comme celles-ci, désinstallent au contraire, les objets, mais surtout le regard ».
© Image : Violaine de Villers
Les Familles de Marianne Berenhaut
Un film de Violaine de Villers - 18' - 2011
/…/ La réalisatrice Violaine de Villers établit d’emblée toutes les perspectives ontologiques liées au travail de Marianne Berenhaut. La place du sculpteur, ou plus encore celle de la femme-sculpteur, dans la société, les sculptures qui envahissent l’espace, muséal et domestique, le rapport aux structures dominantes, la déraison, le génie. Comprendre comment gérer sa (sur)vie (artistique mais aussi sociale) au travers de la réappropriation d’objets, souvent symboles (à la fois les objets et la réappropriation) d’une construction identitaire féminine. Plus encore, au-delà de rendre compte du processus de création des œuvres de Berenhaut, il s’agit sans aucun doute de ‘rendre visible’ et prolonger le travail de cette artiste essentielle dans une autre matière : l’image en mouvement. /…/
/…/ De Villers propose donc un va-et-vient, une toile qui se tisse entre le corps et la parole filmée de l’artiste, qui reprend sa pratique, mais aussi son parcours, ses métamorphoses, et ses œuvres, parfois figées par les photographies, celles qui s’exposent, s’entassent au fil des pièces, dans des caisses, ou celles, jusque-là occultées, qui se révèlent au détour d’une armoire ouverte et d’un cahier retrouvé. /…/
extraits de De l’éternellement revenant des survivances, article de Muriel Andrin, Université Libre de Bruxelles, paru dans L’Art Même n°50
© Image : Violaine de Villers
Un film de André Dartevelle - 58' - 2010 - Halolalune Production / Belgian Art Research Institute / la RTBF / ARTE G.E.I.E
Au seuil des années 60, Nel se sent vieillir, elle écrit des lettres à ceux qui la questionnent sur son grand amour, le peintre-sculpteur Rik Wouters, disparu en 1916, pendant la grande guerre. Elle se confie. Sans cesse, elle replonge dans ce passé qui la hante. Le film se joue dans sa tête. Sa voix évoque les œuvres, les lieux du bonheur brisé par la guerre, le cancer de Rik, la mort en exil, l’insupportable présent. Nel et Rik ont vécu une passion double, fusionnant amour et création: elle fut le modèle unique et la femme adorée. Leur légende hante encore le quartier populaire où ils ont vécu, le Coin du Balai à Bruxelles, entre ciel et forêt. Ces lettres de Nel sont à ce jour, restées inédites.Les mots de Nel font jaillir les oeuvres dont elle est le centre. Rik a été pris dans un conflit entre ce qu'il appelle la nature, c'est-à-dire, l'émerveillement qu'il éprouve en peignant Nel et
leur intérieur et sa volonté de se libérer du sujet dans ses tableaux et ses dessins, d'utiliser la couleur et les moyens plastiques pour eux-mêmes. Ce conflit dont Nel est l'enjeu, il le surmonte parfois, pour ensuite revenir au point de départ, la pulsion et le désir. Un balancement entre sa volonté de s'inscrire dans l'art moderne de son temps, de le dépasser en allant plus loin et le spectacle de son monde dont il ne peut pas se déprendre et où la répétition des journées avec elle se mue en nécessité, crée une tension, un décalage, des vibrations, un émouvant entre-deux.
© Image : André Dartevelle
Lieu: Petit Théâtre Mercelis, rue Mercelis, 13 à 1050 Bruxelles
Date: 16 mai 2011 à 20h
L'entrée est libre, la projection sera suivie d'un drink (merci d'annoncer votre présence)
Réservation et information: Action culturelle - Anne Vanweddingen - 02/551 03 62 - avanweddingen@scam.be
Les projections documentaires de la Scam sont organisées par le Comité belge de la Scam 2010/2011 Alok Nandi (président), Marie-France Collard, André Dartevelle, Sylvie De Roeck, Thomas Gunzig, Dominique Loreau, Danielle Losman, Jean-Claude Riga, Foulek Ringelheim, Rob Rombout, Antoine Tshitungu Kongolo, Marie Wabbes.
Avec le soutien de Willy Decourty, Bourgmestre, Yves de Jonghe d´Ardoye, Echevin de la Culture et les membres du Collège des Bourgmestre et Echevins d'Ixelles.
